Ti Amo

Admin Nombre de messages : 164 Age : 32 Date d'inscription : 06/05/2007

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<span style="font-family: 'Mouse Memoirs', sans-serif;font-size:40px;"><center> Qui veut de moi, et des miettes de mon cerveau ♫ </center> </span></center>

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A croire qu'un espagnol fou ne lui suffisait pas. Florent était encore loin d'avoir terminé le travail avec Orkaan, qu'il avait déjà jeté son dévolu sur un tout autre cheval, qui portait beaucoup de similitudes avec l'andalou brun. Ti Amo, c'était son nom. Un cheval qui avait fait son entrée au domaine dans un camion, rescapé d'un marché douteux auquel les autorités avaient mis fin. Le jeune homme esquissa un sourire. Tant que les flics seraient occupé à démantelé des trafics du genre, ils lui foutrait la paix. C'était toujours ça de prit. D'autant que le dealeur avait de moins en moins de temps pour lui. Le dressage et le débourrage de Quito lui prenait un temps monstre, le travail d'Artic Tundra en avait même été quelques peu delaissé, et il y avait Orkaan. Orkaan qui accordait tout doucement sa confiance. Et voilà qu'en plus de ça, le cavalier s'était encore lancé dans une aventure peut être trop grande pour lui. Ti Amo présentait le même genre de caractère qu'Orkaan, et le travail à effectuer n'allait pas être des plus aisés.

Florent avançait à pas de loup en direction des paddocks aménagés, et son regard fut immédiatement attiré par le cheval sur lequel il avait jeté son dévolu. En plus d'avoir un caractère de chien, chose qui plaisait énormément au jeune homme, Ti Amo s'avèrait être tout simplement splendide. Fin, peu musclé, mais une robe particulièrement atypique qui attirait l'oeil dès les premiers instant. Florent s'accouda à la barrière, et posa ses yeux sombres sur le cheval qui trottinait en face de lui. Puisque ça avait fonctionné avec Orkaan, autant faire la même chose. Pour les premiers jours, de l'observation pure, sans aucune intervention. Le jeune homme avait rapidement parcouru la fiche de l'entier avant de venir, et il était apparut que l'espagnol n'était pas débourré. Il ne connaissait rien, et en plus de ça, il exécrait la présence de l'homme. En un mot, le cheval parfait! Le brun avait certes un petit côté maso, mais il aimait avant tout les défis. Et Ti Amo en représentait un de taille. Ce dernier leva la tête, et plaqua ses oreilles contre sa nuque en apercevant le bipède planté devant la barrière. Dans une tentative d'intimidation, il fit mine de charger, toute dents dehors. Un sourire balaya les traits du cavalier, ce type de comportement lui rappelait vaguement quelqu'un. Sauf qu'Orkaan lui, au moins il allait au bout des choses. Ti Amo faisait le malin, mais ne semblait pas réellement vouloir aller se frotter à l'humain en face de lui. Lorsqu'il fit mine de charger une nouvelle fois, Florent planta ses yeux sombres sur le poitrail du cheval, et brisa le silence de sa voix grave.

*FLORENT: « Tu crois que tu me fais peur petit con? J'en connais un qui est beaucoup plus coriace que toi. »

Les oreilles de l'espagnol se dressèrent l'espace de quelques secondes, afin de capter les paroles de l'homme, avant d'être replaqué avec violence contre la nuque. Le cheval tourna le dos à son futur cavalier, et décocha une jolie ruade avant de partir au galop plein pot. Au moins, la messe était dîtes.

Cela faisait désormais plusieurs dizaine de minutes que Florent se tenait raide comme un piquet, adossé à la clôture du paddock. Ti Amo avait fuit à l'autre bout de l'enclos, et jetait de temps à autre des regards courroucés en direction du bipède. Soudain, prit d'un élan d'on ne sait trop quoi, Florent passa de l'autre côté de la barrière, et s'assit à l'intérieur du paddock, à même le sol. La réaction ne se fit pas attendre. L'espagnol poussa un long hénnissement strident, et commença à trotter de long en large, en faisant mine de vouloir charger. Pas encore complètement fou, le jeune homme se tenait bien campé sur ses deux mains, prêt à déguerpir au cas ou le cheval aurait l'idée de venir le piétiner. Mais il n'en fut rien. Ti Amo paraissait certes beaucoup énervé, mais resta à bonne distance du bipède. Une petite victoire certes, mais une victoire quand même.

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Admin Nombre de messages : 164 Age : 32 Date d'inscription : 06/05/2007

<center><link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Mouse+Memoirs' rel='stylesheet' type='text/css'><img src="http://www.madmoizelle.com/wp-content/uploads/2013/06/tarantino11.gif" width="430">

<span style="font-family: 'Mouse Memoirs', sans-serif;font-size:40px;"><center> C'est le temps des menaces ♫ </center> </span></center>

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Le cheval était à l'écart des autres équidés, et se tenait droit, le regard portés loin devant lui. Dans ses iris sombres flottaient une lueur d'agacement évident, voir même une petite pointe de rage. L'humain était revenu, et comme pour sa première visite, il se tenait accoudé à la clôture, sans rien dire. Pas un mot de prononcé, pas même un geste, statut de chair et d'os se découpant dans l'atmosphère du matin. Cette attitude qu'avait le bipède énervait énormément l'andalou, qui avait d'ordinaire l'habitude qu'on vienne lui rentrer dedans. Et c'était ce qui l'amusait par dessus tout. D'un naturel très joueur, avec une petite pointe de sadisme dans la caractère, Ti Amo prenait un malin plaisir à contrecarrer tout les plans des hommes, aussi intelligent et téméraire fussent-ils. Sauf que cet humain qui à aucun moment ne cherchait à entrer en contact avec lui, ça l'agaçait. Ca l'agaçait d'autant plus qu'il ne pouvait pas faire son numéro habituel. Et ce regard.. Le bipède ne le quittait pas des yeux. Aucune lueur de défi ne brûlait dans ses prunelles sombres, il ne faisait même pas l'erreur de soutenir son regard, mais il avait tout de même les yeux fixés sur lui. Souvent au niveau de son poitrail. Et ça, le jeune étalon ne le supportait pas.

Florent avait comme un goût amer de déjà vu dans la bouche. Il avait l'impression d'être revenu quelques mois en arrière, alors qu'il faisait connaissance avec Orkaan. Le cheval qu'il avait en face de lui était malgré tout totalement différent. Le jeune homme était en train de commettre une erreur de taille, croire que les deux équidés fonctionnaient de la même façon. Tant pis pour lui, il se rendrait compte assez rapidement que ça n'était pas du tout le cas. Ti Amo avait ce côté foufou et jeune poulain que n'avait pas Orkaan, qui malgré son jeune âge, était relativement posé dans sa tête. Chacun de ses gestes étaient calculés, la fougue qui l'animait n'était que violence et refus de la soumission. Ti Amo lui, relevait plus de l'adolescent rebelle qui refuse toute forme d'autorité. Orkaan faisait bel et bien adulte, Ti Amo était un enfant. Mais c'est avec la certitude que la méthode qu'il avait appliqué avec l'andalou noir fonctionnerait aussi avec ce cheval insaisissable qu'il avait en face de lui que Florent posa un pied dans le paddock. Plusieurs chevaux relevèrent la tête, et certains s'éloignèrent de quelques pas, un oeil méfiant posé sur le bipède qui avait osé foulé leur terre. Ti Amo se tenait campé sur ses quatre membres, prêt à en découdre. Il savait que cet homme là, c'était pour lui qu'il venait.

Florent n'eut même pas le temps de s'asseoir qu'il dut faire un bond en arrière pour échapper de peu à la boule d'énergie qui lui fonçait dessus. Lancé depuis l'autre bout du paddock, Ti Amo avait chargé avec rage. Le jeune homme fut quelques peu abasourdi par cette attaque soudaine, mais reprit assez rapidement ses esprits, et se mouva avec aisance pour éviter le cheval qui revenait à la charge. L'espace d'un instant, le brun regretta de ne pas s'être muni d'une chambrière, ou même plus simplement, d'une longe et d'un licol. Ces armes auraient été utile pour obliger le poulain à bouger autour de lui, comme il l'avait déjà fait avec Orkaan. Mais le dealeur se refusait à réutiliser cette méthode, puisqu'elle n'avait pas marché avec son cheval. Grossière erreur. Chaque cheval est différent Florent, tu vas rapidement t'en rendre compte. Le cavalier semblait ne pas vouloir comprendre que chaque équidé était différent, avait un caractère qui lui était propre. Et que même si on pouvait aisément faire le rapprochement entre la façon d'agir de Ti Amo et celle d'Orkaan, ces deux là n'avaient absolument rien en commun. Mis à part leur goût pour la contestation.

L'espagnol revenait une nouvelle fois à la charge, sauf que cette fois, il lança les postérieurs en passant à hauteur de Florent, qui l'avait esquivé de justesse. En voyant les sabots du cheval lui arriver droit sur le visage, le jeune homme fit un bond vers l'arrière, et s'écroula au sol. Aussitôt, il roula sur le côté, afin de sortir du paddock. Et il avait bien fait. Ti Amo faisait des allers et retours devant la barrière, toute dents dehors. Le cavalier resta assis à terre, son regard froid posé sur l'étalon. D'apparence, le jeune homme paraissait serein, mais dans sa tête, c'était le Vietnam. Fallait-il qu'il revoit sa façon de faire? Surement. Mais alors.. comment? Continuer la phase d'observation, la clé était surement là. Il avait voulu aller trop vite, pensant savoir comment il fallait agir. Erreur grossière. Rien n'est jamais acquis.

Ti Amo avait finit par cesser sa course folle, mais il n'avait néanmoins pas bouger de place. Toujours campé devant la clôture, il attendait avec impatience que l'humain revienne lui dire bonjour de prêt. Cette petite altercation l'avait beaucoup amusé, et le regard perdu de l'homme le faisait jubilé. De son côté, Florent avait allumé une cigarette, et au fur et à mesure que les volutes de fumées flottaient autour de lui, il méditait. Trop téméraire, et bien trop sur de lui, voilà ce qu'il avait été. Tenter une approche dès le deuxième visite, non mais allô! Florent dans quel monde tu vis? Une petite pensée qui arracha un mince sourire au cavalier. Ce dernier ne quittait pas l'espagnol des yeux, et le détaillait sous toutes les coutures. Commençons par là, connaître l'équidé. Ce dernier était peu musclé, et avait encore le corps fin d'un petit jeune. Il manquait cruellement de travail, ça se voyait. Chose à laquelle le jeune homme comptait remédié, si toutefois il était possible de faire quelque chose de ce tas de poil en furie.

Cela faisait maintenant plus d'une heure que les deux mâles se jaugeaient, sans qu'aucun d'eux ne bougent. Ti Amo montrait toutefois des signes d'impatience, mais tel un gamin qui n'a pas envie de lâcher le premier, il ne faisait aucun mouvement. Seul ses sabots frappant le sol trahissait de son impatience. Le cavalier de son côté, ne sourcillait même pas, comme s'il s'était mis en veille. (un grain en veille.. ça n'existe pas ça!) Un hennissement perça le silence ambiant, et l'espagnol dressa les oreilles, avant de tourner la tête vers les copains qui avaient fuit vers l'autre bout de l'enclos. Il lança alors un dernier coup d'oeil au bipède avant de partir galop plein pot vers ses congénères. C'est alors que Florent comprit enfin à quel genre d’énergumène il avait à faire. Un ado, un gamin. Un sourire illumina son visage, et il se leva à son tour. Dans sa tête, le plan d'attaque était enfin prêt. Ca allait surement être le remake de la guerre des tranchées, mais ça valait le coup d'essayer. Le jeu en valait largement la chandelle.

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Admin Nombre de messages : 164 Age : 32 Date d'inscription : 06/05/2007

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« Hello bitch ! »

Bien que l'on soit en plein été, la brume envahissait le domaine, alors que le soleil pointait timidement à l'horizon. Le domaine était particulièrement calme, sans une âme qui vive, hors mis les chevaux occupé à leur tranquillité en attendant la ronde des palefreniers à 7 heures. Le poulain broutait dans son pré, le long de la clôture qui avait été doublée peu avant son arrivée. Cette mise à l'écart, cette nouvelle vie recluse, ne semblait d'ailleurs pas vraiment lui convenir. L'équidé n’exécrait pas la présence de ses congénères, bien au contraire. Et voilà qu'il se retrouvait seul, isolé dans un grand pré avec de temps à autre un bipède venant lui jeter du foin de loin. C'était là sa seule distraction, mais pas des moindres. Le moment favori de la journée pour l'étalon, c'était le moment du repas. Pas parce qu'il attendait son foin avec impatience, non. Simplement, voir les hommes approcher à pas feutré, pour finalement fuir en courant, tout ceci l'amusait énormément. Son passe temps préféré était de guetter les bruits de pas, de filer se terrer au fond de son pré, et, dès que l'humain faisait irruption de l'autre côté de la barrière, portant sa lourde balle de foin, l'entier chargeait dans sa direction, plein galop. Chaque fois, ça ne loupait pas. Le bipède larguait son fardeau, et fuyait à toute jambe.
Ti Amo regrettait profondément sa vie d'avant. Gardé en pâture avec plein de copain, l'espagnol s'était forgé son petit caractère, et avait décrété que non, il ne deviendra pas le compagnon idéal. Au fur et à mesure qu'il grandissait et prenait de la force, le cheval mettait un point d'honneur à contre-carrer toute tentative d'apprivoisement. Jugé trop caractériel, on l'abandonna à sa vie de poulain. Ti Amo avait prit goût à l'opposition, et, loin d'être idiot, avait parfaitement fait le rapprochement entre sa pseudo-agressivité, et le fait qu'on le laisse tranquille. Sauf que! Quelques jours auparavant, on était venu l'arracher à sa vie de petit prince. A grand renfort de tranquillisant, on l'avait mis dans un van, pour le laisser là, dans un pré trop grand, trop vide, tout seul.

La terre crissait sous ses pas, et un nuage de fumée flottait derrière lui. Florent marchait en direction du pré, ou sa nouvelle acquisition l'attendait. Il savait qu'il avait encore une fois fait un pari fou, mais si lui, éthologue, n'arrivait pas à faire quelque chose de cette bête indomptable, toute sa couverture tombait à l'eau. D'autant que la difficulté, le défi à relevé, n'avait jamais effrayé le dealeur. Bien au contraire. Cependant, la donne était légèrement différente. Bien que bon cavalier, Florent n'avait encore jamais eu à faire avec une bestiole aussi détestable. Le pari s'avérait plutôt risqué. Bien que déclaré en tant qu'éthologue, le brun n'avait pas la moindre connaissance en la matière. Tout ceci n'était qu'une immense mascarade, mise en place pour ne pas voir son réel métier mis au grand jour. Le jeune homme tira une nouvelle fois sur sa cigarette, puis écrasa le mégot sous la semelle de sa botte. Il arrivait. Il pouvait déjà entendre le son lourd des sabots qui martèlent le sol. Ti Amo préparait son attaque.

L'étalon s'était redressé, les oreilles droites, guettant le chemin menant à son antre. Quelqu'un venait. Or, ce n'était pas le pas lourd et gauche du clampin habituel. Non. Là, l'ombre se déplaçait lentement, à pas feutré, comme si elle ne voulait pas qu'on sache qu'elle arrive. L'espace d'un instant, Ti Amo ressenti le frisson d'effroi que ressent la proie quand elle entend le prédateur juste avant qu'il attaque. Mais il se ravisa aussitôt. Le prédateur, c'était lui. La proie, c'était l'humain, qui que ça puisse être.

Florent venait enfin de déboucher du chemin, arrivant au pré. Il chercha son cheval des yeux, mais un bruit sourd lui indiqua que l'étalon venait se présenter de lui-même. Comme de coutume, le poulain avait chargé les barrières, ne s'arrêtant qu'au tout dernier moment, comme s'il allait sauté la clôture. Le cavalier n'avait pas bougé d'un pouce, observant la mascarade pitoyable qui se déroulait devant lui. Ti Amo trottait de long en large devant le bipède, la queue en panache, les jambes qui se levaient haut. Il faisait le fiérot, comme si la chose allait impressionner son propriétaire. Ce dernier leva les yeux au ciel lorsque le cheval cabra, fouettant l'air des antérieurs comme un boxeur. Lorsqu'il retrouva le sol, l'espagnol il ancra ses quatre membres dans le sol, et darda le bipède d'un regard courroucé. S'il y avait bien une chose qu'il ne supportait pas, c'était qu'on lui tienne tête. C'était réellement à n'y rien comprendre. D'ordinaire, il suffisait qu'il arrive plein galop, faisant mine d'attaquer pour qu'on lui foute la paix. Là, le bipède se tenait là, statut de chaire et d'os sans aucun mouvement. Ti Amo frappa la terre sèche de l'antérieur, et s'éloigna de la clôture en trottinant. Si ça ne bougeait pas, ça n'avait réellement aucun intérêt.

Florent observait l'étalon avec attention, tâchant de s'imprégner de chacun de ses gestes. De son avis personnel, il ne décelait pas réellement d'agressivité chez le jeune, plutôt du jeu. Enfin du jeu.. Il avait encore des réactions de poulain, et semblait vouloir se faire passer pour le rebelle des paddocks mais on était pas dupe. Tout en continuant de vagabonder dans sa tête, le cavalier s'approcha de la clôture, pressant ses paumes contre le bois chaud. D'un coup sec, il siffla, et attendit. Ti Amo dressa les oreilles, et se jetta en direction de la barrière lorsqu'il aperçut son propriétaire qui s'en était rapproché. Là encore, Florent ne bougea pas. Il enleva simplement ses mains de la clôture, mais ne recula pas. Sans trop savoir pourquoi, il avait l'intime intuition que s'il montrait le moindre signe de faiblesse, tout serait foutu. Il n'avait pas la conviction qu'il devait montrer à l'étalon qui commandait, mais tout de même, il y avait un certain rapport de force qui s'installait entre les deux mâles. Dans tout les cas, cette force de caractère conférait à l'espagnol une façon de bouger absolument remarquable. Ses allures étaient hautes, aériennes. Et cette façon qu'il avait de mépriser tout ce qu'il y avait autour de lui. Ti Amo était la parfaite illustration de l'insaisissable. Resté presque sauvage, ce qui faisait de lui un cheval n'avait jamais été altéré. Ni par un mauvais débourrage, ni par une quelconque violence. Il était là, entièrement lui, pleinement étalon indomptable. Et ça, pour peu qu'on apprenne à composer avec, sans jamais chercher à effacer ce côté si spécial, ça pouvait réellement faire des merveilles sous une selle. Plutôt axé dressage, Florent s'imaginait déjà avec une telle bête sur les carrés.

Mais avant ça, il allait falloir redoubler de ruses et de patience, ne serait-ce que pour pouvoir approcher Ti Amo sans risquer de se faire piétiner. Et ça, ça promettait des journées paisible encore..

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